La vie est là [Gilet Tube Phildar #1]

Jusque là, les gênes de grandes tricoteuses avaient clairement sauté une génération, par chez moi. Vous avez pu voir quelques uns de mes premiers essais plus ou moins réussis les deux derniers hivers, point mousse, de godron ou côtes anglaises… Mais (vous commencez à me connaître) quand Cécile m’a (mine de rien mine de crayon) glissé la copie d’un modèle de gilet phi-phi dans sa magnifique enveloppe d’anniversaire (les cactus, c’était pour moi), j’ai sauté avec bonheur dans le défi : on se le fait à deux cet hiver, ce gilet?

Nous voici donc à l’automne et si je veux le porter quand il sera d’actualité (et pas au printemps prochain) et bien… IL S’AGIT de M’Y METTRE! Et comme le défi est (pour moi) d’envergure, j’ai envie de publier mes avancées pour me motiver grâce à vous! Vous m’encouragez?

Episode 1 : le choix de la laine et des aiguilles.

Forte de mes premières expérimentations l’hiver dernier, je rechignais à suer sang et eau sur un ouvrage long et un poil onéreux (presque 20 pelotes, ça finit par chiffrer, quel que soit le choix de laine) tout ça pour me retrouver avec des peluches après trois portés (histoire vraie sur les bonnets 2016/2017) donc exit phi-phi pour la laine et appel du pied auprès de quelques tricoteuses tout azimut (on the web et in real life. Merci Mesdames!)… Drops et Cheval Blanc sont (plus d’une fois) sortis du chapeau, j’ai donc creusé l’affaire… Pour mon projet prévu en aiguilles 7, j’ai trouvé mon bonheur sur le site Cheval Blanc, un clic (pratique, la recherche par numéro d’aiguilles!), quelques croisements de doigts (je me fais un beau cadeau, là)(au pire, je me ferai un plaid rose), j’ai lancé ma commande.

Premières impressions à la réception (rapide) : une belle laine, avec la petite attention de l’étiquette (bon, perso, sûr que j’utiliserai plutôt une des miennes si je veux vraiment personnaliser l’affaire mais l’attention est sympa)… Et me voilà comme une gosse : impatiente.

Comme j’ai décidé de faire ça bien, j’ai choisi de faire un échantillon. En vrai, j’ai surtout anticipé le fait que je tricote serré et je doute que mes compétences actuelles me permettent de bidouiller pour rattraper d’éventuelles conséquences d’un tricot inadapté. Evidemment, il aurait mieux valu regarder ce lien AVANT de faire mon premier échantillon mais l’important, c’est l’intention n’est-ce pas? (et puis, mes deuxième et troisième échantillons ont été faits tout bien comme il faut)

Premier échantillon (à gauche) en aiguilles 7. Trop serré, comme prévu. Un petit tour par ici, et j’ai opté pour la solution qui me paraissait la plus facile à tenter : prendre des aiguilles plus grosses.
Deuxième échantillon (détricoté) en aiguilles 8 (je ne trouvais nulle part de 7,5!) : trop lâche (petit moment de désespoir : je vais devoir faire une règle de trois si je trouve pas ces fichues aiguilles en 7,5!!!).
Troisième échantillon (je peux être têtue quand je veux) en aiguilles 7,5 (j’ai fini par trouver)(je peux être têtue, je vous l’avais dit?) : et… j’ai pas tout de suite vérifié (!)… Oui oui, pour une excellente raison : quand je vous dis que je m’applique, j’ai lavé mes échantillons (et là, j’ai un peu soufflé, pas de peluchage en vue, une belle tenue et pas de détente éhontée ni rien pour l’instant : OUF)!
Quelques jours plus tard en discutant avec ma maman (plutôt du style, elle, à ne jamais faire d’échantillon, se débrouiller comme une chef, et réaliser de petits bijoux de tricot, évidemment. Bref.), je recompte et je m’aperçois que (ô joie!) j’ai mes 11 petites mailles dans 10 cm de mon échantillon en aiguilles 7,5!!!!!

Le gros rhume et le boulot étant passés par là, j’en suis là de mes pérégrinations tricotesques, et j’attends aussi que Cécile trouve sa laine (Allez Cécile! Allez Cécile!) 🙂
Ce week-end, normalement, j’ai quelques fenêtres de (ré)création prévues et le rhume s’en va doucement… Gilet, me voilà!

Et chez vous, des défis d’automne?